Intouchables


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Cartoon translated to english by Jean-Claude Maitre cómic traducido al español por Roberto Poveda Comics traduzidos em português por Conceição
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Tel Vimalakirti qui souffre de voir les êtres souffrir, comment peut-on ne pas être touché par les afflictions des êtres vivants ? Comme le dit Bernie Glassman« Tout est le Corps de l’Unité. Frappez le corps en un endroit et il s’en ressent entièrement. Respirez, prenez un peu de nourriture : il n’est pas une seule partie de ce corps qui n’en soit affectée. » et plus loin de souligner que de ne pas pouvoir être indifférent nous amène à agir :  « Lorsque je me coupe, que ma main commence à saigner, je ne reste pas là figé à me demander : vais-je ou non faire quelque chose ? Ma main et moi-même nous ne sommes pas séparés, nous faisons partie de ce Corps de l’Unité : lorsque ma main se blesse, je m’en occupe, j’agis. ». C’est cela le « Job » de disciple de Bouddha !

Zem est publié toutes les semaines sur le portail international du bouddhisme : Buddhachannel

CC

Tous les dessins de ce site “Zem apprenti maître Zen” sont mis à disposition par leur créateur Frédéric Baylot selon les termes de la licence Creative Commons : Paternité – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 2.0 France. Pour toute publication sur un site ou blog Web, ou pour obtenir des autorisations au-delà du champ de cette licence merci de me contacter.

24 réflexions sur “Intouchables

    1. Trop calé je ne sais pas ? Mais c’est en tout cas apparemment ton impression 😉 Ceci dit c’est un dessin métaphorique, donc on y voit (ou pas) quelque chose en fonction de ses propres fonctionnements intérieurs, c’est exprès. Je ne fais pas souvent des dessins de ce type, mais cela m’arrive :mrgreen: et il est légitime et souhaitable que de tels dessins entraînent des compréhensions différentes ou pas de compréhensions 🙂
      Mais si le dessin est plus « analogique » il me semblait que le court texte de l’article qui l’accompagnait (comme à l’habitude) me semblait par contre plutôt « digital » et compréhensible intellectuellement, mais je me suis peut être trompé 😦

      chaleureusement

    1. Oui en effet c’est une bonne vision, pour ma part je le vois différemment, il faut être complètement touché par la souffrance de l’autre. Je repense au sûtra de Vimalakirti, ce grand bodhisattva est malade, de voir la souffrance des êtres vivants.
      J’ai bien sûr repris le titre avec le film qui fait un carton actuellement
      bises

      1. Oui Frédéric, il faut être complètement touché par la souffrance de l’autre, dans le sens de conscient,vibrant et justement pour cela ne pas en être touché dans le sens d’abattu, à terre. J’ai voulu traduire par les différents sens du mot » touché  » le fait que pour agir de manière juste il faut être entièrement concenrné et aussi entièrement détaché ( libre en Soi).

  1. =>>> Avoir souffert ouvre à la souffrance de l’autre.

    Avoir touché de doigt de la compréhension et se l’acceptation ses failles, avoir expérimenté sa propre souffrance par erreur de visée et d’orientation de sa vie, fait connaît naturellement la compassion.

    L’Amour sans objet particulier est réalité quoiqu’il puisse se présenter. Il n’entraîne pas particulièrement de réactivité : Juste action dans la circonstance vue telle qu’elle.

    Cela se désigne par : être adéquat.

    1. Erik tu écris :  » avoir souffert ouvre à la souffrance de l’autre »
      Je lis cela comme une empathie qui peut parler d’une connaissance commune (savoir ce qu’est souffrir ), vers une co-naissance (naître ensemble)

       » avoir traversé sa propre souffrance ouvre à la Joie de Soi  »
      Et cette Joie est contagieuse.

      L’adéquation ne parle plus alors ni de moi, ni de l’autre mais de ce qui nous lie dans l’instant. Dans cette « juste action » plus personne n’est présent pour agir ( à partir d’un « je ») mais tout entier agissant  » nous sommes » .

      Est ce que cela traduit un peu ce dont tu veux parler ?

    2. oui tout à fait, même si il me semble, que comme nous souffrons tous d’un même manque primordial qui nous fait souffrir, nous pouvons nous ouvrir à la souffrance de l’autre sans avoir souffert la même souffrance ou sans avoir « souffert en particulier »
      chaleureusement

      1. Tout à fait Frédéric, nul besoin d’avoir souffert la même souffrance, d’ailleurs le pourrions nous puisque nous ne sommes pas l’autre..
        C’est d’une certaine traversée de notre propre désert que nous devenons proche des déserts des autres, tous reflets de la même oasie perdue ( selon nos illusions communes )

  2. Absolument, Lilou la Joie. Ton expression traduit exactement ce dont je parle dans ce que j’ai écrit.

    Il s’agit d’un simple constat que chacun peut faire.

    Au « finish », la vie n’est pas si difficile que nous pouvons le prétendre et le penser lorsque nous restons dans enfermés dans un système de valeurs et de pensées égotique fonctionnant en boucle..

    L’accent peut être placé sur le fait que l’amour n’est pas séparé par la forme ; il n’est « duel » qu’en apparence.

    Pouvons nous dire avec pertinence que « plus personne n’est présent pour agir » ou formulerons nous qu’alors, c’est à dire lors de l’action adéquate, notre (*) « vraie personnalité » est présente en action juste ?

    * (Mot utilisé sans sens possessif)

  3. les deux expressions se rejoignent selon moi..
    quand  » plus personne n’est présent pour agir » et que l’action a pourtant lieu, c’est que quelque chose en Nous ( sans sens possessif ) agit de plus vrai que « nous » (au sens possessif)
    Ce que j’ai tenté de traduire par  » tout entier agissant nous sommes »
    car nous rejoignons alors un universel qui nous englobe et nous dépasse, tout en s’exprimant à travers nous.
    Voilà du moins où j’en suis pour l’instant..et les mots peinent à suivre ..

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