Un Vrai bonheur


english español português
Cartoon translated to english by Jean-Claude Maitre cómic traducido al español por Roberto Poveda Comics traduzidos em português por Conceição
Blog Blog

Le bodhisattva est l’archétype du pratiquant de la Voie de la Grandeur. C’est un être qui, à l’aide de la sagesse et par intérêt compatissant pour tous les êtres, se consacre héroïquement à l’atteinte de l’éveil. Il s’abandonne la vie entière pour s’adonner à la liberté. Mais le plus grand don qu’il puisse offrir est celui du Dharma, de l’enseignement qui permet de ne plus souffrir. Mais s’il peut pratiquer pour tous les êtres, il ne peut pratiquer à leur place. Car nous avons chacun en charge la responsabilité de notre propre bonheur.

Tu es toi-même ton propre pilier
Qui d’autre pourrait l’être ?
Quand tu t’es bien entraîné, bien maîtrisé,
Tu deviens ce pilier si difficile d’accès.
DHAMMAPADA
XII. 160 – Atta-vagga : Versets sur Soi-même


Zem est publié toutes les semaines sur le portail international du bouddhisme : Buddhachannel


CC

Tous les dessins de ce site “Zem apprenti maître Zen” sont mis à disposition par leur créateur Frédéric Baylot selon les termes de la licence Creative Commons : Paternité – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 2.0 France. Pour toute publication sur un site ou blog Web, ou pour obtenir des autorisations au-delà du champ de cette licence merci de me contacter.

23 réflexions sur “Un Vrai bonheur

      1. Oui, présent au présent avec tout ce qu’il advient sur la péllicule du film mental et sa projection sur écran.
        ça vaut la Palme d’or permanente 😉

  1. Certains ont essayé, de faire le bonheur des autres contre leur gré, à grands coups de crosse. Mais ça laisse perplexe… :o)

  2. Laurent, ça laisse perplexe Qui ?

    Définissons ce que peut être : Vouloir faire le bonheur de « l’autre »….

    Définissons ce qu’est le bonheur….

    La Joie, est-ce autre chose que le bonheur ?

    N’est-il pas judicieux de commencer par trouver notre joie-intrinsèque (« La Joie sans objet » selon le Vedanta) et de renoncer à courir après « le » bonheur ?

  3. le bonheur c’est :  » si seulement j’avais …(case à remplir par chacun), -soupir-, je serais HEUREUX. »
    la joie c’est :  » super ce truc.  » ( truc = nouilles au beurre, gros gain au loto , jambe cassée, etc,etc)

      1. Petit bout de chou ! Toute notre compassion !!
        Heureusement, la nature du vivant est pourvue des systèmes de réparation.

  4. Humouais…
    &=> Le « bon » heur en appelle à son opposé dans la dualité : le « mal » heur.
    Si nous avons, nous-nous estimons heureux // si nous n’avons pas, nous ne le sommes pas.
    Ce que nous appelons notre bonheur est donc tributaire de la possession ou non d’objets divers, y compris « Le » fameux Nirvana, « La » Zénitude, « La » Bouddhéité et autres…
    Il s’agit donc de quelque chose de passager (lié au Samsara, au monde de l’impermanence) ; très rapidement nous-nous lassons et cherchons un autre objet qui nous satisfasse : Quête sans fin comme l’on court après rencontrer l’horizon…
    La joie sans objet, la « zénitude » inconditionnelle…, n’est pas tributaire d’un quelconque moi mangeant des pâtes au beurre, ayant gagné on ne sait que gain au loto ou la Palme d’or au Festivale de Canne ; ou qui serait au repos en raison d’une fracture de jambe etc. ; elle n’est tributaire de rien, elle est notre fondement sans second que l’on désignerait en français par le mot « tristesse ».
    Rien ni personne ne peut nous la faire vivre à notre place ni nous y forcer par quelque moyen que ce soit.
    Tout au plus pouvons nous nous considérer, les uns les autres sous l’angle de laccompagnement, de la compassion, de l’échange (qui peut être silencieux, bien sûr ou occasionnel lors de pratiques diverses conventionnelles dans les lignées).

    1. « &=> Le « bon » heur en appelle à son opposé dans la dualité : le « mal » heur.
      Si nous avons, nous-nous estimons heureux // si nous n’avons pas, nous ne le sommes pas.
      Ce que nous appelons notre bonheur est donc tributaire de la possession ou non d’objets divers, y compris « Le » fameux Nirvana, « La » Zénitude, « La » Bouddhéité et autres… »

      pas si simple je crois car tout le monde n’a pas la mm définition du bonheur, ce qui me rend heureuse ou joyeuse ne comblera pas forcément mon voisin, et réciproquement.
      et pourquoi parler d’un bonheur tributaire de la possession de qq ch ? je ne suis pas tout à fait d’accord, je crois plutôt que cela tient au fait dont nous appréhendons les choses (les situations) même s’il est clair que c’est quand mm plus facile de s’interroger sur les moyens d’être heureux quand on a le ventre plein, un toit sur la tête et qu’une bombe ne menace pas d’anéantir toute notre famille à chaque instant .. 😉
      Amicalement

      1. Oui d’accord avec toi chère Ambre
        Il est vrai que les défintions du bonheur d’Epicure à Spinoza est toujours différente, plus liée au moment passager pour certains philosophes, plus au contraire durables pour d’autres, joie et bonheur peuvent être ainsi vus l’un à la place de l’autre, c’est toute la difficulté des mots, des définitions, des discussions, et on le voit principalement sur les forum sur internet, cela finit par tourner à chercher à ramener à son système de pensée, c’est humain.
        Le bonheur d’un point de vue bouddhiste est l’état de non souffrance, la joie est l’émotion première créée en voyant les êtres ne plus souffrir.
        Il y a tout un cheminement proposé dans le bouddhisme pour ne plus souffrir, cheminement, pour simplifier, dont on pourrait dire qu’il est basé sur la non identification à qq chose, et lorsque nous arrivons à cette non identification nous ne recherchons même pas le bonheur, car ce qui est, est.
        mais nous ne vivons en effet pas tous la même chose, et si on prend la pyramide de Maslow pour rechercher le bonheur il faut en effet que les besoins primordiaux soient satisfaits

        je t’embrasse


    1. Oui Marc, il n’y a rien d’autre à faire, mais peut être pas pour ne pas s’occuper du monde à la manière de Candide, mais au contraire pour offrir au monde les fruits de notre jardin 😉

      chaleureusement


      1. encore que là aussi on puisse émettre quelques réserves – et je pense notamment à ceux qui « savent si bien ce qui est bon pour nous » alors que dans la mm épreuve, chacun a sa manière de réagir et de se sentir au mieux ..
        Quoi je cherche la p’tite bête ? où ça une p’tite bête ???? 😉

  5. this is it.
    toute une vie à chercher sans trouver
    il avait suffit du bruit d’un petit caillou sur les bambous.

    il(elle) allait cesser de ratiociner sans cesse, ça c’est sur.

  6. « Ils » avaient trouvé qu’il n’y avait rien à trouver, rien à prouver; « ils » furent libre de rechercher du bonheur pour « eux » et pour « les autres ».

    Qu’elle JOIE !!

Répondre à marc Annuler la réponse.