L’Homme pressé


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Cartoon translated to english by Jean-Claude Maitre cómic traducido al español por Roberto Poveda Comics traduzidos em português por Conceição
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« Réserve une demi-heure chaque jour à la prière, sauf lorsque tu as beaucoup à faire. Dans ce cas prends une heure. » François de Sales.

Zem est publié toutes les semaines sur le portail international du bouddhisme : Buddhachannel

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LIEN COURT

30 réflexions sur “L’Homme pressé

  1. C’est un étrange paradoxe…!
    Mais est-ce bien raisonnable de presser un homme?
    Na vaudrait-il pas mieux presser une orange ou un citron…?

    1. Paradoxe seulement apparent.
      Mme de Sévigné disait qq chose comme « Je vous fais une longue lettre car je n’ai pas le temps d’en faire une courte. »
      :mrgreen:
      chaleureusement

    1. Mais non, ce n’est pas nécessaire.
      Si j’estime de manière correcte cette invitation de Maître Tsé, Ce qui est requis, c’est de ralentir le rythme de vie occupée afin de trouver un temps de retour à Soi désoccupé. 🙂

  2. Si on ralentit son rythme de vie, n’a-t-on pas encore moins de temps pour faire ce que l’on a à faire…?

    1. Qui se raconte qu’il ou elle a à faire ?
      Se donner du temps à soi, c’est en gagner car alors la « préoccupationnite », maladie très répandue se guérit. 😉 😉

        1. Il me semble que c’est tout vu !! 🙂

          Ceci dit je ne suis pas à classer parmi les « absolutistes » qui ont trouvé « la » vérité. ❤

    2. Nous cherchons à gagner du temps pour éviter de perdre du temps, d’autres mènent des tas d’activités pour passer le temps.
      Certains, pleins de bonne volonté donnent de leur temps.
      Mais tout cela c’est considérer le temps comme une marchandise.
      Certains, et c’est amusant parlent même de tuer le temps, on sait bien que c’est plutôt lui qui nous tue à coup sûr quand on a fait son temps.
      Alors doit-on seulement prendre son temps ? Ou alors, en finale, ne peut-on pas que donner son temps à ce que l’on fait ?
      Et c’est en étant dans cet instant présent qu’on peut, au sens littéral, consacrer notre temps. Et quand nous sommes dans un temps consacré, la question, que tu poses ne se pose plus.

      chaleureusement

  3. j’en reviens à ce que tu disais sur Madame de Sévigné. C’est tout a fait vrai qu’il est beaucoup plus difficile de faire court que long. C’est pour cela que la « contraction de texte » est au programme du concours de certaines grandes écoles. Amitiés.

    1. Oui, si les hommes politiques pouvaient réduire leurs discours à deux mots, de serait bien plus compréhensible et ça nous laisserait plein de temps pour nous, pour méditer et nous faire du bien…!!!

      1. Replacer les responsabilités sur « les autres » n’est peut être pas le bon choix pour trouver du temps à consacrer à soi en pure indépendance. 😉

          1. Que non, Laurent !
            Du reste Ce n’est pas, loin s’en faut, ce que j’ai formulé.

            Je suppose avec grande facilité que la question à se poser est :
            – En quoi je participe (pour la modeste part dont je suis responsable) à la façon dont la vie se joue sur la scène du monde.

            Ainsi que celle-ci, plus centrale : Qui intercepte et reste en arrêt sur ce qui paraît un monde à part d’un moi-je ?

            De plus, cher Laurent, j’ai pris la précaution d’user d’une formule dubitative (« …n’est peut-être pas… »)

            Dernière remarque : Vous n’êtes en rien coupable de quoi que ce soit. 🙂

            Bon W E 😉

            1. Moi aussi , je plaisantais… :o)
              Cela dit, étant réaliste, je sais que je suis responsable de certaines choses et pas d’autres. Je crois que je participe modestement mais effectivement à une meilleure marche non pas du monde mais d’une toute petite fraction du monde. Et globalement, sans être ni modeste ni prétentieux, je crois bien faire. Mais comme tout n’est qu’illusion, va savoir…! ;o)

      2. Ce sont les hommes politiques qu’il faut réduire.
        Notre nouveau Président, a fait toute sa « carrière » dans la politique (comme bcp d’autres) que connaît-il de la vie « réelle » ? Celle qui est faite de recherche d’emplois, de fins de mois difficiles, du prix du logement (à Cannes, Mougins, Neuilly ou ailleurs) qui augmente dans le budget etc…
        Nous devons être les plus nombreux possibles à devenir des hommes politiques en acceptant de prendre notre part de responsabilité chacun à notre niveau, comme cela se passe pour la participation des citoyens au monde associatif et ne pas laisser cela à des professionnels, dont nous aurions à réduire le discours :mrgreen:
        chaleureusement

  4. Le médecin n’a pas besoin d’avoir été malade pour savoir soigner !! Et il est, en tous cas préférable qu’au moment où il soigne il ne se préoccupe que de la santé du patient (plus facile si lui-même se porte bien).
    Pour les hommes politiques, je crois que l’essentiel est l’appréciation que l’on peut porter à leur attitude altruiste, solidaire et à leur intégrité et force morale.
    Ils fixent le sommet à atteindre et confient aux techniciens spécialistes le tracé de la carte et le choix des équipements à utiliser, suivant l’état du chemin.
    A nous de décider parmi les sommets proposés, celui qui correspond le mieux à nos valeurs car s’abstenir est encore un choix. Celui de ne pas participer à la vie sociétale.
    Avoir l’audace (ou le courage) de désigner « pilote » celui que nous estimons le « meilleur » ou « le moins pire » me semble le minimum que l’on doit aux générations montantes.
    Françoise

    1. Oui ce que tu dis est juste Françoise, mais le pb c’est que l’on sait, que l’on peut voir, que la pratique du pouvoir corrompt justement cette capacité d’altruisme, de solidarité et d’intégrité.
      Les élections actuelles, sans contrôle possible entre deux élections, restent une « carte blanche » donnée pour le temps de la législature concernée, c’est pourquoi je crois que d’une manière ou d’une autre il faut un contre-pouvoir d’office. Il pourrait être institué (par ex « votations ») mais il restera toujours populaire pour ramener ceux « au pouvoir » aux réalités, à nos réalités, quotidiennes, ordinaires.
      Mais tu as raison de toujours penser nos actes en fonction des générations futures et ne pas confondre critique et abandon, lâcher prise et laisser faire
      chaleureusement

  5. Ton terme « contre-pouvoir » génère le risque d’immobilisme. Et encore plus de contre-pouvoir des uns au bénéfice, non pas de la collectivité, mais de leurs intérêts personnels qui sont incompatibles avec les intérêts défendus par le pouvoir délégué (qui peuvent être aussi ceux de la collectivité).
    A mon sens, il faut prendre le risque de donner les moyens à celui à qui on a délégué l’atteinte des objectifs. Parmi eux, le temps. Suivant le principe du moindre risque.
    Quand un étudiant choisit une école pour la poursuite de ses études, c’est ce qu’il fait. Ensuite, il ne reste plus qu’à optimiser les ressources que l’on y trouve.
    Si « votations » signifie « carnet de suggestions-réclamations » OK. Ce serait un bon instrument de pilotage. Mais ce ne seraient que des visions zoomées d’une partie du panorama.
    Pensées cordiales
    Françoise

    1. Oui, je comprends, mais ma vision est plus centrée sur la responsabilité et l’auto-gestion.
      Un mandat est donné, pas pour un temps (aussi, mais ce n’est pas le point le plus important) mais pour un programme. Les moyens doivent être trouvés par le « mandataire » mais la finalité ne doit pas être perdue de vue. Or bien souvent il y a la mer entre le programme pour être élu et ce qui est réalisé.
      Le contre-pouvoir n’est pas de mon point de vue, créateur d’immobilisme, mais de rappel sur le programme initial. IL ne peut être à intérêt individuel, puisque pour avoir une votation (référendum d’initiative populaire) il faut un nombre suffisant. Le pouvoir renforce l’ego et coupe des réalités (de nos réalités) le(s) contre-pouvoir les rappellent. J’aurais l’occasion sur mon blog de revenir là dessus un peu plus tard.

      chaleureusement

  6. Vu Ta conception de « contre-pouvoir » = rappel du programme ayant généré les votes recueillis, d’ACCORD ! Je craignais qu’il ne s’agisse de l’Opposition (aux objectifs du programme de la majorité = le contraire de ta définition).
    Suis aussi tout à fait pour l’auto-gestion et la transformation en SCOP des Entreprises aux intentions de fermeture.
    Cordialement
    Françoise

    1. Le contre-pouvoir peut en effet être aussi, éventuellement, un mouvement d’opposition à une politique mise en place quand celle-ci n’est pas respectueuse d’une catégorie de la population ou de l’environnement.
      En fait ce contre-pouvoir se définit par au moins trois moyens légaux d’actions en démocratie, comme la grève, le boycott, les manifestations et aussi par la désobéissance civile (comme on a pu le voir pendant la seconde guerre mondiale où qqs policiers ont refusé de participer à la déportation des juifs ou on mis en place des actions pour la rendre nulle -comme de les prévenir la veille-)
      Mais il existe des tas d’autres moyens non-violents d’agir
      chaleureusement
      .

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