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cómic traducido por Roberto Poveda - Blog : Huellas Zen
Cartoon translated by Jean-Claude Maître
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La vaisselle…
( « tant sur le plan de la tequenique que de la taquetique » pour parler comme Deschamps 😉 )
tant sur le plan pratique que sur le plan symbolique
peut très bien servir l’intérieur en même temps que l’intérieur et être une excellente occasion de faire zazen, de faire le vide, le ménage en soi…
de ne faire qu’une chose à la fois, comme quand on épluche les patates « à la Michèle »…
et puis l’eau courante sur les mains évacue déjà certaines nuisances physiques et énergétiques…
Si la perte momentanée concerne le respect de soi, la vaisselle peut devenir un besoin…
Le problème est que le long terme étant souvent accompagné de l’inquiétude majeure de l’homme (son long terme à lui), suivant son niveau d’audace il limite son horizon à un CT de plus en plus étriqué. Alors la phrase se complète par : « ce qui est Bien » pour lui et « ce qui est mal » pour lui ! dans l’immédiat.
Pensées cordiales
Françoise
Qui aime faire la vaisselle, de toute façon…?!!
Et les lave-vaisselles, c’est fait pour les toutous? :o))
moi ..
Bien sur les lavent vaisselle sont très ZEN !!
Zazen, médidation, prière est une non pratique formelle fondmentale qui peut faire l’ojet d’une pratique particulière chez soi ou dans un dojo ou tout autre lieu organisé en vue de pratiquer (temple, chapelle, église…)
Faire la vaisselle, jardiner, pratiquer le tir à l’arc ou jouer à la pétanque, lire le journal ou rester bloqué dans des embouteillages, travailler ou fanienter… ne dérange pas d’être zen, méditation, notre nature fondamentale, joie sans objet etc…
=> « La pratique de la méditation n’est pas seulement l’assise, mais l’ensemble de notre vie. »
« c’est pourquoi il n’y a pas à “entrer en méditation” car il n’y a pas à en sortir »
Ouaaaaiiiis !!! j’ai tout bon, puisque je fais l’inverse de Zem : la vaisselle plutôt que le coussin ???
Quoi que l’on face ou pense, la coque, la maison est vide.
je comprend pas trop la citation en haut, » ce qui est mal peut être résumé en un mot : la perte. »je comprend si je remplace « ce qui est mal » par ce qui fait mal
Comment tu l’interprètes toi ?
Après pour la vaisselle, chacun son truc ….
Amicalement.
Virginie
Oui je crois que je comprends,
par exemple, si l’on reste accroché au bord de d’une rivière de peur de couler parce que l’on ne sais pas nager, l’on ne peut jamais apprendre nager , si l’on apprend pas a nager l’on ne peut jamais gagner l’autre rive, si l’on ne gagne pas l’autre rive, l’on accède pas a la nourriture qui nous attends sur l’autre rive, alors l’on ne meurt pas noyé mais on meurt de faim.
mais quel rapport avec la vaisselle ?
Bise, Frédéric
Clair, oui 🙂
Si j’ai bien entendu et compris :
=> Il est bon de suprimer la souffrance provoquée par le manque lié à la perte des mode représentation de soi (les personnages) que nous avons l’habitude de jouer sur la scène du monde théatreux, en en faisant le deuil véritable.
Aucune représentation théatrale, aucun auteur, aucun spéctateur, aucun témoin
. final !! 😉
La vie n’a pas besoin de moi(s) 🙂 HO !
Ben, il s’est trouvé un moment de ma vie, précisement il y a deux ans aux environs de la mi novembre où très clairement le choix m’a été donné. La vie n’avait pas plus besoin de moi, que « moi » d’elle. Eclair et éclat de conscience de. 😉
Disons que chaque jour suscite une découverte étonnée.
Il s’agit ni plus ni moins que d’un constat sans quelqu’un qui constate.
C’est d’une simplicité enfantine; tout l’embrouillamini habituel a disparu.
Plus simple n’est tout simplement pas possible puisqu’il n’y a plus rien qui complique :
Tout est là sans séparation.
Il y a distinction sans séparation et tout est dit ; « la messe » est dite, le théâtre est fermé.
Alors, la vie.
=> « Besoin », « nécessité », si nous leur attribuons une connotation d’obligation, ne convient pas pour désigner la réalité de ce que j’ai décrit.
J’ai emprunté tout à l’heure à la médiathèque le livre « Ego, attachement et libération » de Lama Thoubtèn Yéshé (Editions Vjra Yogini) qui aborde justement la méditation sur l’égo, l’attachement, l’impermanence, Ce livre transcrit l’enseignement de ce lama pendant cinq jours, avec une pratique des personnes présentes et les questions-réponses. Je n’en ai lu que quelques pages mais je trouve remarquablement clair l’exposé de Lama Thubten Yéshé et les instructions qu’il donne très précises et d’ordre pratique.
« L’attachement ne dépend pas de la valeur que les autres accordent à un objet, il dépend de l’esprit. Prenons les poulets, ils ont attachement très fort au lieu où ils vivent ; un poulet considère que son poulailler est le meilleur endroit au monde. C’est ainsi que fonctionne son égo. C’est mental. »
Il me semble que nous avons de nombreuses occasions de choisir notre poulailler, qu’il s’agisse de se poser sur un coussin, ou de ne pas s’y poser.
C’est sans doute pour cette raison qu’il me remplit toujours de gaîté !
Mais il y a encore une vérité après, à ne pas oublier, sinon on en fait un autre poulailler.
« Que la terre soit partout sans gravier et autres aspérités, unie comme la paume de la main, douce et de la nature du lapis-lazuli ! »
« Qu’aucun être ne soit malheureux, nuisible, malade, effrayé, méprisé, angoissé ! »
« Puissé-je agir comme Manjushri, qui, pour le bien des êtres, marche dans les dix directions et jusqu’aux confins de l’espace ! »
Shantideva
La Marche vers l’Eveil
Editions Padmakara
Bien sûr, tu connais ce texte, mais c’est toujours un bonheur de s’y replonger.
🙂
Pardon, faute de frappe : Editions Vajra Yogini
Et nous choisirons le mantram : Cot cot codot, cot cot codec !! 🙂
Woah !!!
Soudain j’ai compris le rapport avec la vaisselle !!!
Merci Frédéric !
Me voilà donc ici pour éviter de perdre ma liberté ..
tant que je la crois attachée à une action précise,
te lire quand l’envie me viens de le faire.
Mais trouvant tes mots je m’aperçois
qu’elle me suit à chaque pas.
Merci à Toi.
C’est réconfortant de découvrir qu’un poulet peut lui aussi avoir un égo ! par contre,je savais pour le coq !
Lui qui s’époumone dès l’aube … parce-que dans son immense égo il s’imagine que c’est grâce à lui que le jour se lève !!!…
Egalement super-contente d’apprendre que le Sutra du coeur est un écrit qui ne parle que des poulaillers !!!… merci Frédéric…
Belle semaine à toi…Michèle