Tête brûlée


english español português
.
Cartoon translated to english by Jean-Claude Maitre cómic traducido al español por Roberto Poveda Comics traduzidos em português por Conceição
Blog Blog

Il faut agir vite avec urgence : juste s’asseoir, maintenant.

Zem est publié toutes les semaines sur le portail international du bouddhisme : Buddhachannel


CC

Tous les dessins de ce site “Zem apprenti maître Zen” sont mis à disposition par leur créateur Frédéric Baylot selon les termes de la licence Creative Commons : Paternité – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 2.0 France. Pour toute publication sur un site ou blog Web, ou pour obtenir des autorisations au-delà du champ de cette licence merci de me contacter.

8 réflexions sur “Tête brûlée

  1. Bon sang, les coiffeurs n’existent pas chez les « Zem », ils ont trouvé la parade pour être impeccable de la tête (aux pieds ? sais pas, z’ont des grandes robes) 🙂

  2. —> Bonjour, cher Frédéric,

    Le feu dont tu parles ne me parle pas de son origine, alors il est difficile pour moi d’en saisir toute la nuance puisque si c’est un feu qui provient par exemple du silence, pourquoi voudrais-je l’éteindre ? Par contre, si le feu représente les pensées, la pratique de la méditation peut l’atténuer, mais encore faut-il avoir des pensées à éteindre !

    Bien chaleureusement, Jack qui te souhaite une douce continuation, et dans la joie et la paix du coeur.

    1. Si le silence était en feu, y trouverions nous un intérêt à y rester ? Encore que nous nous y brûlerions les ailes, ou les elles ou les ils 😉
      Il ne semble en effet pas y avoir de pensées à éteindre, peut être seulement à ne pas se considérer comme un pyromane ce qui ne se traduit pas mais pourrait vouloir dire, ne pas se considérer comme le pire des hommes.
      Mais non, je pense (tiens encore ! :mrgreen: ) que le feu dont parle Dogen est la métaphore sur la nécessité de la méditation. Si on met sa main dans un feu par inadvertance, on n’a q’une idée en tête et en corps : la retirer. Et bien il nous faudrait entrer en méditation avec ce même genre d’intensité et de nécessité.

      1. —> Bonjour, cher LungTa,

        Je souhaiterais te dire que le feu dont je parle n’est pas un feu au sens propre du terme, mais simplement celui qui anime mon esprit, d’où l’intérêt de se consumer à l’intérieur.
        Et pourquoi la nécessité devrait-elle faire l’intensité, et que fait-il donc Dogen des esprits affranchis de toutes pensées, à moins que pour lui, il n’en existe pas ?

        Bien sincèrement, Jack qui te souhaite une belle journée, et dans la joie et la paix du coeur.

        1. Bien sûr cher Jack j’avais compris
          Dogen emploie une métaphore lui aussi

          La nécessité fait l’intensité, il suffit de ne pas avoir mangé pendant plusieurs jours, pour savoir comment on a une faim intense qui monte en nous

          Je ne peux dire ce que pensait Dogen
          Je crois en effet qu’il est difficile de trouver un esprit humain qui n’ait pas de pensées
          la méditation nous ouvre à ces pensées sans s’arrêter dessus comme en en étant les créateur et le penseur
          elle permet de voir et accepter la confusion sans s’y perdre
          et il s’ouvre entre chaque pensée, des espaces plus ou moins large, qui normalement deviennent de plus en plus spacieux, des espaces très difficiles (pour moi) à définir, mais où je dirais que nous sommes en relation avec tout, sans séparation, une sorte de relation d’amour ouvert
          les mots sont faible (surtout sous ma « plume ») pour définir cela

          mais nous n’avons pas tous le même niveau de confusion dans la tête
          et pas tous la même capacité dans l’instant à devenir de plus en plus spacieux

          chaleureusement

          frédéric 🙂

  3. —> Bonjour, cher Frédéric,

    Je contemple tout l’espace qui est devant moi, et je découvre un monde couvert de nudité au-delà de moi. C’est bonheur que pouvoir m’y promener, merci pour ton juste propos…

    Bien chaleureusement, Jack qui te souhaite une douce continuation.

Laisser un commentaire